« On n’entre pas en collapsologie de gaieté de cœur, et on n’en sort pas indemne. Découvrir l’ampleur du drame est très violent. Très triste. Très déprimant. Les auteurs, comme les experts qui travaillent sur ces sujets, le savent. Ils nous prennent la tête, le cœur et les tripes, et nous obligent à une introspection sans concession. On se sent tour à tour victime et coupable, submergé et impuissant.
Individuellement comme collectivement nous allons devoir vivre les différentes étapes du deuil : le choc et le déni, la douleur et la culpabilité, la colère, le marchandage, la dépression et douleur, la reconstruction, pour enfin arriver à l’acceptation. »
C’est un bon résumé : les femmes sont soumises dès leur naissance et la société les poussent à entretenir elles-même leur soumission. J’ajouterai dans l’objectif de devenir mère.
Mais quelle est l’origine de la soumission des femmes ?
« Dans cette vidéo tournée lors d’un cours du master EEET de l’université Paris-Saclay, Laurent Mermet met en discussion des interventions qu’Aurélien Barrau a faites au cours des derniers mois pour alerter sur l’urgence d’agir face à la crise écologique. »
La problématique est :
le changement climatique
l’épuisement des ressources
la pollution
la crise de la biodiversité : la destruction des écosystèmes
La fin du monde : notre mode de vie ne pourra pas continuer. Nous risquons des conflits majeurs.
Étymologie du mot « monde » : mundus en latin, cosmos en grecque c’est à dire un ordre, une organisation
Un système est résilient lorsque après avoir subi un choc important, le système ne casse pas et continue à fonctionner. Notre société n’est pas résiliente, un exemple : nous avons 2 ou 3 jours de réserve alimentaire dans les supermarchés, que peut-il se passer si par exemple il arrive une panne électrique de grande ampleur (black out) immobilisant la France ou l’Europe toute entière pendant une semaine ou quinze jours ? Il est fort probable que nous nous en remettions pas : c’est à dire que le système électrique ne reparte plus. Les conséquences seraient rapidement catastrophique : plus à manger, plus à boire pour des millions de femmes et d’hommes…
Or pour le moment (2018) nous continuons à complexifier notre société la rendant chaque jour de plus en plus fragile et en même temps les menaces augmentent de jours en jours. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous nous trouvons dans une telle situation aussi périlleuse. Depuis 150 ans nous sommes drogué au pétrole et nous n’arrivons pas à nous arrêter.
Le ou les responsables ? Vous, moi, nous tous et surtout nous les plus riches : les pays de l’hémisphère Nord : États-Unis et Europe. La Chine est-elle aussi responsable ? Non elle ne l’est pas : c’est notre usine où nous y avons par la même occasion déporté notre pollution. C’est donc à nous européen et étasunien de faire le plus grand effort et de montrer la direction.
Les récits, les légendes, les histoires
Nos « bottes de 7 lieux » commencent à s’user…
Pour Rob Hopkins (et beaucoup d’autres) nous avons besoin de co-écrire une belle histoire afin de fédérer le plus grand nombre pour opérer ensemble une transition rapide vers un monde sans énergie fossile.
Passons à l’action ! Avec nos esprits, nos bras, nos jambes passons à la coopération basse énergie ! Utilisons de moins en moins les machines mais utilisons-les de mieux en mieux et nouons de vraies relations humaines autour d’activités qui ont un sens.
Plus de technologie (les machines) n’est pas la solution, elle est le problème.
Comment passer à l’action ?
Dans un premier temps observer le nombre de machines que vous utiliser dans votre quotidien et vous trouverez vos « bottes de 7 lieux »… Retirez-les progressivement et apprenez à marcher les pieds de plus en plus léger, jusqu’à peut-être un jour marcher pied-nus… Mais ne restez pas seul et connectez-vous à celles et ceux autour de vous qui sont entrain d’opérer le changement. Une révolution citoyenne est en cours…
« Encore un graphique riche en informations, provenant du 5e rapport d’évaluation du GIEC.
La première observation (triviale) est que plus un pays est riche, plus ses habitants ont tendance à émettre des gaz à effet de serre.
Ensuite, tous les pays dont les émissions/hab dépassent la ligne « Global average » (moyenne mondiale) font augmenter cette moyenne.
Si la Chine émet beaucoup de gaz à effet de serre en raison de la taille de sa population, elle est loin d’avoir les émissions de CO2 par habitant les plus élevées. En outre, une bonne partie est liée à son rôle d’« usine du monde ». Autrement dit, une partie de ces émissions est davantage imputable aux pays « riches » qu’à la Chine. Dire que la Chine doit faire des efforts avant nous n’a donc pas de sens. Tous les pays doivent réduire drastiquement et simultanément leurs émissions de gaz à effet de serre, d’autant plus que celles-ci sont élevées.
Enfin, en tenant compte de l’augmentation de population prévue dans les prochaines décennies, nos émissions ne devraient pas dépasser la bande grise (aux alentours d’1 tCO2/hab/an) d’ici 2050 pour tenir l’objectif des 2°C. Il s’agit d’un défi titanesque… » Maxence Cordiez
(à 4 min 50 s dans la vidéo)
13 membres : des experts, des techniciens du secteurs, des gens sincèrement passionnés, intéressés, impliqués dans la question du changement climatique et dans l’action qu’il faut avoir
Des gens de bonnes volontés qui avec un peu de change réussiront à s’accorder pour parler au pouvoir sans perdre sa liberté d’expression.
« C’est un comité d’experts qui doit éclairer les décideurs publics avec une double approche : un regard prospectif pour définir quelle trajectoire suivre afin d’atteindre nos objectifs en matière de lutte contre le changement climatique, notamment la neutralité des émissions de carbone en 2050. Et un regard rétrospectif afin d’évaluer les stratégies et politiques mises en œuvre. »
source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/le-haut-conseil-pour-le-climat_129808
Pédagogie / Enseignement Supérieur / Énergie et Climat
(à 13 min 55 s)
La Secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur Frédérique Vidal : La formation est très importante
Quelques jours avant le Shift Project rendait sont rapport provisoire : la formation aux enjeux Énergie-Climat dans l’enseignement supérieur
« La demande est forte chez les étudiants, et le besoin de compétences vital »
« Toute activité humaine demeure aujourd’hui de près ou de loin tributaire des énergies fossiles, et un pays ne peut mener une telle transition sans se doter des moyens humains nécessaires. »
La formation est très importante car il est difficile de discuter d’un problème qui est encore très mal compris et mal cerné par la population dans son ensemble. On confond parler beaucoup et parler bien (surtout en ce qui concerne la Presse). La problématique Énergie – Climat n’est absolument pas enseignée à la hauteur de ce qu’elle devait être aux futurs cadres c’est à dire ceux qui auront la charge de conduire les affaires d’une entreprise, d’une association, d’une collectivité locale, ou de la Nation. C’est un point sur lequel le Haut-Conseil pour le Climat va être nécessairement actif.
La quasi totalité de la classe Politique et le Président Macron n’ont pas compris le problème
« Un aller Paris-New York, c’est environ 250 litres de kérosène par passager«
« Le carburant aérien n’est pas taxé, ce qui est une exception dans les transports »
« Les gens qui prennent l’avion peuvent toujours penser « après moi le déluge », comme si les conséquences de leurs actes ne devaient jamais exister. Elles sont pourtant bien réelles.«
« L’effort à fournir est monstrueux. Si l’on veut espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C – ce qui semble largement compromis mais reste préconisé par les scientifiques pour éviter un emballement incontrôlable du climat – il faudrait avoir diminué de 45 % nos émissions de CO2 d’ici 2030. »
Un virage aussi massif et rapide ne pourrait être pris qu’en mobilisant l’ensemble de la société et en mobilisant toutes les énergies de la société. Le genre d’exploits qui n’a été accompli que peu de fois par le passé : pendant les deux guerres mondiales. »
Oui nous devons mettre en place l’équivalent d’un effort de guerre, un plan Marshall pour sauver l’humanité (d’elle même) ou bien « la création d’un nouveau Conseil national de la Résistance (CNR) rebaptisé Conseil naturel de la Résilience » comme le préconise Pablo Servigne.