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Covid-19 : éviter une « pandémie de la faim »

Une crise alimentaire potentiellement plus meurtrière que la crise sanitaire

Plusieurs institutions ont réaffirmé leurs craintes concernant la possible explosion de la faim dans le monde comme conséquence indirecte de l’épidémie de Covid-19.

Selon le directeur exécutif du PAM, David Beasley : « Si nous ne pouvons pas apporter à ces gens l’aide humanitaire d’urgence dont ils ont besoin, notre analyse montre que 300 000 personnes pourraient mourir de faim chaque jour sur une période de trois mois. » A titre comparatif, le nombre maximal de décès quotidiens imputés au Covid depuis le début de la crise sanitaire est de 11 000 à l’échelle mondiale. Même en admettant une probable sous-estimation de ce dernier chiffre, les conséquences de la pandémie sur la faim dans le monde risquent d’être bien plus dévastatrices que son impact sanitaire direct. De plus, contrairement au virus, dont l’âge médian des victimes dépasse 80 ans, la faim touche très gravement les enfants en bas âge. Lorsqu’ils en réchappent, des séquelles les poursuivent tout au long de leur vie.

L’article : https://resiliencealimentaire.org/covid-19-qui-veille-au-grain-pour-demain-les-propositions/

Avenir sombre : une famine mondiale

« Sitting Bull » traduction anglaise de « Thathaŋka Iyotake » qui signifie en Lakota « bison qui s’assied »

 » Lorsque le dernier arbre aura été abattu, lorsque la dernière rivière aura été polluée, lorsque le dernier poisson aura été pêché alors l’homme blanc se rendra compte que l’argent ne se mange pas » prophétie amérindienne

« Lorsque le World Food Program nous alerte que la crise économiques induite par le Covid-19 pourrait doubler le nombre de personnes souffrant de la faim courant 2020, nous ressentons une sincère compassion pour ces personnes à l’autre bout du monde, mais nous ne nous sentons pas personnellement concernés.

Pourtant, si nous projetons notre regard un peu plus loin, on se rend compte que le système de production alimentaire mondial actuel n’est pas soutenable et que partout dans le monde, la nourriture pourrait prochainement manquer. Personne ne serait alors épargné, pas même nous qui nous inquiétons de l’avenir du monde via nos écrans.

Voici quelques-une de ces menaces. Chacune d’entre elles serait suffisante pour causer une pénurie planétaire. Et au regard de l’Histoire, elles surviennent toutes en même temps !« 

L’article : https://www.linkedin.com/pulse/avenir-sombre-une-famine-mondiale-joel-grea/

Aurélien Barrau : les réalités physiques sont non-contractuelles

« La biomasse a chuté de 67% en une décennie

La moitié des points de basculement irréversibles sont déjà atteints. Et ils ont été dépassés beaucoup plus rapidement que ce qui avait été prévu dans les pires scénarios des scientifiques

Nous sommes dans un état d’extermination massive de la vie sur Terre

Des solutions ?
Nous sommes en conflit nucléaire et nous affutons nos lance-pierres

Oui mais il y a des réalités économique !
(ce que l’on entend dire)

Si vous voulez…D’un point de vue du physicien les réalités économiques sont contractuelles.
Les réalités biologiques c’est à dire les gens qui meurent, les réalités physique c’est à dire le crash du système planétaire qui est entrain actuellement d’avoir lieu, ces réalités sont des réalités non-contractuelles« 

Changer rapidement le modèle en évitant la décroissance ? ( 🙂 )

40 % du prix d’une auto vient de l’électronique !

« Si vous doutiez du poids de l’électronique dans l’automobile moderne, cette étude devrait vous apporter des éclaircissements. Le cabinet Deloitte annonce qu’en 2020, 40 % du prix neuf d’une voiture est lié aux composants électroniques.

On a tendance à vite oublier à quel point la voiture est envahie par les condensateurs, puces, convertisseurs analogiques/numériques, processeurs et capteurs. Le cabinet Deloitte a justement produit une étude intéressante sur la place des composants électroniques dans le monde aujourd’hui, et c’est tout particulièrement la section « automobile » de l’étude qui nous intéresse.

« La plupart des innovations qui ont lieu dans l’automobile aujourd’hui proviennent plus de l’électronique que de la mécanique ». L’introduction résume bien la situation actuelle, et la donnée qui suit est tout aussi représentative. Selon Deloitte, 40 % du prix d’une voiture neuve en 2020 provient de l’électronique. Une valeur qui devrait grimper à 50 % d’ici dix ans. A titre de comparaison, dans les années 70, cette valeur était de 5 à 10 %, la seule présence de l’électronique concernait l’injection.« 

https://www.caradisiac.com/un-peu-moins-de-la-moitie-du-prix-d-une-auto-vient-de-l-electronique-183042.htm

Faut-il craindre des pénuries alimentaires dans certaines régions du monde?

Risques d’émeutes de la faim en Algérie ?

L’Algérie est un pays qui risque très probablement d’être sous fortes tensions économiques et politique dans les mois et années à venir. En effet le budget de fonctionnement de l’État algérien repose sur ses exportations de pétrole dont le cours est actuellement au plus bas. De plus le pays pour nourrir sa population de plus de 43 millions d’habitants a massivement recours aux denrées importées : deuxième plus gros importateur de blé au monde l’Algérie dépend principalement de la France, de l’Argentine et du Canada.

Algérie : le budget de fonctionnement de L’État réduit de moitié (le Parisien le 3 mai 2020)

Pétrole et virus: l’Algérie face au cauchemar d’une multi-crise (Challenges le 11 avril 2020)

Le blé plus cher que le pétrole, la Russie décrète un embargo sur ses exportations de céréales

C’est la première fois depuis dix ans : par mesure de précaution vis-à-vis des besoins alimentaires intérieurs, le gouvernement a décidé de suspendre les exportations céréalières russes jusqu’au 1er juillet 2020.

À dater du 27 avril, la Russie, premier exportateur mondial de blé, suspend ses exportations de céréales jusqu’au 1er juillet, rapporte le magazine Expert. Cette disposition du gouvernement concerne le blé, le seigle, le méteil (mélange de céréales), l’orge et le maïs, et ne s’applique pas à l’exportation vers les pays de l’Union économique eurasiatique (qui compte, autour de la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan).

Comme l’explique le titre, le quota de 7 millions de tonnes d’exportation concernant la période du 1er avril au 30 juin a été réalisé avant terme. L’embargo n’aura donc pas de conséquences budgétaires. En revanche, celui-ci permettra de stabiliser les prix (en forte hausse) sur le marché intérieur. Les prix sur les marchés extérieurs sont actuellement en effet beaucoup plus attractifs pour les producteurs russes.

Le blé plus cher que le pétrole

La stabilisation des prix des céréales sur le marché intérieur est “fondamentale”, estime le ministère de l’Agriculture. En effet, ils sont en hausse constante depuis la fin mars, au point, comme le remarque l’agence de presse Ria Novosti, que “le blé est actuellement plus cher que le pétrole”.

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Pourquoi le CO2 ne diminue pas davantage pendant le confinement mondial

Par Benjamin Storrow, E&E News le 24 avril 2020

La réponse se trouve dans les secteurs de l’économie qui ont été fermés et les prévisions de reprise plus tard dans l’année

Près de 4 milliards de personnes dans le monde sont confinées pour aider à endiguer la propagation du nouveau coronavirus. Compte tenu de ce nombre considérable, la diminution des gaz à effet de serre dans le monde semble presque dérisoire en comparaison.

Les prévisionnistes s’attendent à ce que les émissions diminuent de plus de 5 % en 2020, soit la plus grande réduction annuelle jamais enregistrée. Mais ce chiffre est encore inférieur à la baisse de 7,6 % qui, selon les scientifiques, sera nécessaire chaque année au cours de la prochaine décennie pour empêcher la hausse des températures mondiales de plus de 1,5 degré Celsius*.

« Si vous supposez une baisse proportionnelle du produit intérieur brut et des émissions, ce qui semble être une catastrophe économique est une réduction assez modeste des émissions par rapport à ce que nous devons faire », a déclaré Trevor Houser, qui dirige la recherche sur le climat et l’énergie au sein du groupe Rhodium, une entreprise de recherche.

Alors pourquoi les prévisions ne prévoient-elles pas une baisse plus importante du CO2 lors de l’une des pires catastrophes économiques de toute une vie ?

Les réponses se trouvent dans la manière dont les prévisions d’émissions sont élaborées, dans la manière dont notre système énergétique est structuré et dans la manière dont la pandémie provoque une chute libre économique qui diffère des récessions précédentes.

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