Réalisé par l’IFOP échantillons de population : France : 1 003 personnes Royaume-Uni : 1 004 personnes Allemagne : 1 004 personnes Italie : 1 001 personnes États-Unis : 1 019 personnes
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 15 octobre 2019.
« Les théories économiques, et en particulier celle du marché, ne rendent pas (plus ?) compte du réel, et pourtant ceux qui sont à l’origine de ces théories ne se remettent pas en cause.
Telle est en substance la critique formulée par un commentateur de l’économie (doit-on l’appeler économiste, ou justement pas ?) sur une chaine internet… qui s’occupe d’économie.
Quand les environnementalistes critiquent les modèles économiques, et les théories qui les sous-tendent, c’est souvent la non prise en compte des ressources naturelles dans le raisonnement qui est invoquée.
Mais dans le cas présent, l’angle est différent, et s’attaque à un des fondements des raisonnements modernes : il concerne l’absence de réalisme de la « théorie des marchés », qui a pourtant conduit l’état (ou l’Europe) à se défausser sur la « main invisible » qui guiderait plus sûrement les peuples vers un optimum collectif que la planification publique.
La théorie ne se vérifie pas, est-il dit en substance. L’auteur conclut son intervention par cette phrase : « face à des logiciels explicatifs de plus en plus inopérants, répond toujours le grand silence d’une science économique imperturbable ». Et pourtant, cette « science économique » reste la première à avoir l’oreille des gouvernants. Pour combien de temps encore ? » JMJ
Tout d’abord bravo à Gilles de la chaine Eureka pour ses vidéos de vulgarisation sur l’économie. Son l’explication concernant les modèles WORLD3 et DICE est très claire et sa forme très plaisante !
Le projet Horizéo, porté par Engie et Neoen, prévoit d’installer une plateforme énergétique bas carbone avec un immense parc solaire, une production d’hydrogène, un data center et de l’agrivoltaïsme. Un grand débat va être organisé en 2021 sur ce dossier
« Si vous avez un milliard d’euros, vous pouvez garder le nucléaire (déjà financé), et vous en servir pour faire de l’hydrogène bas carbone. Il reste alors le milliard pour aider des agriculteurs à faire « bien » (agroécologie, circuits courts, etc), et planter de la forêt. Ou bien vous pouvez commencer par dépenser cet argent pour importer des panneaux chinois, augmenter le bilan carbone du pays (le PV est à 50 g de CO2 par kWh, le nucléaire à 6), couper des arbres et diminuer la biodiversité (voir les avis de http://www.avis-biodiversite.developpement-durable.gouv.fr/ systématiquement défavorables aux projets ENR présentés), faire baisser le facteur de charge d’un nucléaire qui sera néanmoins conservé en garantie de puissance (https://jancovici.com/transition-energetique/electricite/50-ou-50/ ), puis expliquer que tout cela est formidable parce que… vous allez faire de l’hydrogène bas carbone et aider les agriculteurs à « faire bien ». Si le ridicule ne tue pas, se tromper de direction en matière de projets environnementaux le fera, lui… »
« Le réseau de transport d’électricité assure disposer de leviers pour éviter des coupures, mais appelle chacun à adopter des gestes d’économies d’énergie.
C’est en février, et particulièrement à la fin du mois, que la situation sera la plus difficile, souligne RTE. En réorganisant le calendrier, EDF et le gouvernement ont réussi à sécuriser la première partie de l’hiver, mais un certain nombre de réacteurs devront tout de même être mis à l’arrêt en février. D’autant que l’un des réacteurs de la centrale de Flamanville (Manche), à l’arrêt depuis plus d’un an pour des travaux complexes, risque de ne pas être de retour sur le réseau.
RTE précise qu’aucune difficulté n’est à attendre si les conditions météorologiques sont normales pour la saison. En revanche, « en cas de situations climatiques particulières, combinant froid et absence de vent, des difficultés à approvisionner l’ensemble du territoire sont possibles ». Si les températures se situaient entre 2 °C et 7 °C au-dessous des normales de saison plusieurs jours d’affilée, le gestionnaire de réseau devra utiliser plusieurs leviers pour y faire face.«
Un français émet en moyenne 12 tonnes de GES (Gaz à Effet de Serres) en 2020. Pour respecter l’accord de Paris de 2015 (rester sous les 2 degrés d’augmentation de température) nous devons passer à 2 tonnes de GES par français d’ici 2050. Soit une diminution par 6 en 30 ans soit -4% par an.
The Shift Project via un financement participatif (crowdfunding avec un objectif 450 000 euros) proposera en août ou septembre un plan précis pour une relance économique s’inscrivant dans l’objectif des accords de Paris (COP21 – 2015) : « Plan de transformation de l’économie en faveur du climat et de la résilience. »(ce Plan se base sur la réalité physique et économique : on compte en tonnes de Gaz à Effet de Serres (GES), en Joules ou kWh pour l’énergie, en emplois puis à la fin en Euros) La méthode qui va être échafauder s’intéresse à l’économie concrète : pas « euros », « croissance » et « dette », mais « métiers », « tonnes », « joules » ; pas « Combien ça coûte ? », mais « Que fait-on ? »