Tout d’abord bravo à Gilles de la chaine Eureka pour ses vidéos de vulgarisation sur l’économie. Son l’explication concernant les modèles WORLD3 et DICE est très claire et sa forme très plaisante !
Un petit résumé ci-dessous.
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Aller au contenuTout d’abord bravo à Gilles de la chaine Eureka pour ses vidéos de vulgarisation sur l’économie. Son l’explication concernant les modèles WORLD3 et DICE est très claire et sa forme très plaisante !
Un petit résumé ci-dessous.
« Si vous doutiez du poids de l’électronique dans l’automobile moderne, cette étude devrait vous apporter des éclaircissements. Le cabinet Deloitte annonce qu’en 2020, 40 % du prix neuf d’une voiture est lié aux composants électroniques.
On a tendance à vite oublier à quel point la voiture est envahie par les condensateurs, puces, convertisseurs analogiques/numériques, processeurs et capteurs. Le cabinet Deloitte a justement produit une étude intéressante sur la place des composants électroniques dans le monde aujourd’hui, et c’est tout particulièrement la section « automobile » de l’étude qui nous intéresse.
« La plupart des innovations qui ont lieu dans l’automobile aujourd’hui proviennent plus de l’électronique que de la mécanique ». L’introduction résume bien la situation actuelle, et la donnée qui suit est tout aussi représentative. Selon Deloitte, 40 % du prix d’une voiture neuve en 2020 provient de l’électronique. Une valeur qui devrait grimper à 50 % d’ici dix ans. A titre de comparaison, dans les années 70, cette valeur était de 5 à 10 %, la seule présence de l’électronique concernait l’injection.«
Commentaire de Jean-Marc Jancovici : « La planète brûle (au sens premier du terme), l’insécurité alimentaire menace, les espèces s’éteignent… et que fait notre gouvernement ? Il va s’assurer que l’on puisse « faire du « sport augmenté » au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines » et « permettre aux voyageurs de télécharger leurs films en une fraction de seconde avant même de monter dans le train ». Heureusement que nous aurons bientôt cela, on se demande comment on a pu survivre sans.
Ce « programme » nous occuperait une minute et couterait 45 centimes, il ne mériterait évidemment pas le quart d’un post ici. Mais cette « envie » va couter des (dizaines de ?) milliards, mobiliser des tas de brillantes cervelles qui ne feront pas autre chose, et contribuer à la hausse de l’empreinte carbone du numérique ( https://theshiftproject.org/lean-ict/ )
Make the planet great again ? Ou make the useless gadget great again ? «
(publié par Joëlle Leconte)
« On n’entre pas en collapsologie de gaieté de cœur, et on n’en sort pas indemne. Découvrir l’ampleur du drame est très violent. Très triste. Très déprimant. Les auteurs, comme les experts qui travaillent sur ces sujets, le savent. Ils nous prennent la tête, le cœur et les tripes, et nous obligent à une introspection sans concession. On se sent tour à tour victime et coupable, submergé et impuissant.
Individuellement comme collectivement nous allons devoir vivre les différentes étapes du deuil : le choc et le déni, la douleur et la culpabilité, la colère, le marchandage, la dépression et douleur, la reconstruction, pour enfin arriver à l’acceptation. »
L’article : Collapsologie : la tendance de l’année fait flipper et c’est une bonne nouvelle
« La transition énergétique et numérique n’est pas écologique. »
« ..derrière le numérique, il y a la matière première. Voilà le paradoxe: il faut beaucoup de matière pour créer l’immatériel! Rien de plus trompeur que le « cloud » qu’on s’imagine éthéré. »
« La toile internet mondiale – le Léviathan numérique – est très consommatrice. Si le cloud était un pays ce serait le cinquième plus gros consommateur d’énergie. L’ensemble des NTIC consomment 4% de l’électricité mondiale et rejettent deux fois plus de gaz à effet de serre que le secteur aérien civil mondial. »
« Je rencontre pas mal d’hommes politiques qui comprennent l’importance géopolitique du sujet. »
« Mais ils ne saisissent pas l’urgence écologique à court terme car ils n’ont qu’une faible conscience des externalités négatives de cette industrie. Personne, même chez les écolos, ne réalise que, pour les 30 prochaines années, il faut extraire plus de minerais qu’on en a extraits depuis 70.000 ans. »
Le bitcoin est une crypto monnaie décentralisée qui repose sur un réseau informatique de pair à pair (peer to peer) et fonctionne sans autorité centrale, ni administrateur unique, grâce au consensus de l’ensemble des nœuds du réseau : les « mineurs » qui sont des ordinateurs disposant d’une grande puissance de calcul. Bitcoin est la plus importante monnaie cryptographique décentralisée avec une capitalisation supérieure à 200 milliards de dollars début décembre 2017. Cette monnaie a été créée en 2009 par un inconnu ou un groupe de hackers inconnus qui porte le nom de Satoshi Nakamoto. Le fonctionnement s’appuie sur un registre des transactions en bitcoin qui est enregistré sur ce réseau. Une fois une transaction enregistrée il est impossible de la modifier grâce au protocole blockchain. Un block enregistre toutes les transactions effectuées toutes les 10 minutes et chaque block est relié au block suivant par la clé précédente : c’est la chaîne de blocs… 10 minutes est le temps moyen nécessaire aux « mineurs » pour trouver une clé générée par la fonction hachage SHA-256 qui doit donner comme résultat un code commençant par au moins 10 zéros : c’est la preuve de travail. La sécurité du registre repose sur la génération de cette clé qui nécessite une très grande puissance de calcul informatique… Le mineur qui trouve en premier la clé est récompensé par 12,5 bitcoins soit plus de 87 000 euros à la date de la rédaction de cet l’article.