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Faut-il craindre des pénuries alimentaires dans certaines régions du monde?

Risques d’émeutes de la faim en Algérie ?

L’Algérie est un pays qui risque très probablement d’être sous fortes tensions économiques et politique dans les mois et années à venir. En effet le budget de fonctionnement de l’État algérien repose sur ses exportations de pétrole dont le cours est actuellement au plus bas. De plus le pays pour nourrir sa population de plus de 43 millions d’habitants a massivement recours aux denrées importées : deuxième plus gros importateur de blé au monde l’Algérie dépend principalement de la France, de l’Argentine et du Canada.

Algérie : le budget de fonctionnement de L’État réduit de moitié (le Parisien le 3 mai 2020)

Pétrole et virus: l’Algérie face au cauchemar d’une multi-crise (Challenges le 11 avril 2020)

Le blé plus cher que le pétrole, la Russie décrète un embargo sur ses exportations de céréales

C’est la première fois depuis dix ans : par mesure de précaution vis-à-vis des besoins alimentaires intérieurs, le gouvernement a décidé de suspendre les exportations céréalières russes jusqu’au 1er juillet 2020.

À dater du 27 avril, la Russie, premier exportateur mondial de blé, suspend ses exportations de céréales jusqu’au 1er juillet, rapporte le magazine Expert. Cette disposition du gouvernement concerne le blé, le seigle, le méteil (mélange de céréales), l’orge et le maïs, et ne s’applique pas à l’exportation vers les pays de l’Union économique eurasiatique (qui compte, autour de la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan).

Comme l’explique le titre, le quota de 7 millions de tonnes d’exportation concernant la période du 1er avril au 30 juin a été réalisé avant terme. L’embargo n’aura donc pas de conséquences budgétaires. En revanche, celui-ci permettra de stabiliser les prix (en forte hausse) sur le marché intérieur. Les prix sur les marchés extérieurs sont actuellement en effet beaucoup plus attractifs pour les producteurs russes.

Le blé plus cher que le pétrole

La stabilisation des prix des céréales sur le marché intérieur est “fondamentale”, estime le ministère de l’Agriculture. En effet, ils sont en hausse constante depuis la fin mars, au point, comme le remarque l’agence de presse Ria Novosti, que “le blé est actuellement plus cher que le pétrole”.

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Pourquoi le CO2 ne diminue pas davantage pendant le confinement mondial

Par Benjamin Storrow, E&E News le 24 avril 2020

La réponse se trouve dans les secteurs de l’économie qui ont été fermés et les prévisions de reprise plus tard dans l’année

Près de 4 milliards de personnes dans le monde sont confinées pour aider à endiguer la propagation du nouveau coronavirus. Compte tenu de ce nombre considérable, la diminution des gaz à effet de serre dans le monde semble presque dérisoire en comparaison.

Les prévisionnistes s’attendent à ce que les émissions diminuent de plus de 5 % en 2020, soit la plus grande réduction annuelle jamais enregistrée. Mais ce chiffre est encore inférieur à la baisse de 7,6 % qui, selon les scientifiques, sera nécessaire chaque année au cours de la prochaine décennie pour empêcher la hausse des températures mondiales de plus de 1,5 degré Celsius*.

« Si vous supposez une baisse proportionnelle du produit intérieur brut et des émissions, ce qui semble être une catastrophe économique est une réduction assez modeste des émissions par rapport à ce que nous devons faire », a déclaré Trevor Houser, qui dirige la recherche sur le climat et l’énergie au sein du groupe Rhodium, une entreprise de recherche.

Alors pourquoi les prévisions ne prévoient-elles pas une baisse plus importante du CO2 lors de l’une des pires catastrophes économiques de toute une vie ?

Les réponses se trouvent dans la manière dont les prévisions d’émissions sont élaborées, dans la manière dont notre système énergétique est structuré et dans la manière dont la pandémie provoque une chute libre économique qui diffère des récessions précédentes.

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Pourquoi le charbon a encore de beaux jours devant lui

« Coup sur coup, les mauvaises nouvelles sont tombées. Elles viennent de France, où le gouvernement vient d’annoncer sa décision de prolonger jusqu’en 2024 ou 2026 la centrale à charbon de Cordemais, contre une fermeture programmée en 2022 ; du Japon, qui mettra en service 20 gigawatts (GW, soit une vingtaine de réacteurs nucléaires) de centrales à charbon d’ici dix ans ; d’Allemagne, la vertueuse et verte Allemagne, qui veut fermer ses centrales à charbon d’ici 2038, mais laisse un gros site ouvrir, à Datteln – fâcheux quand on sait qu’une centrale à charbon fonctionne au moins 40 ans.

Le charbon, ce satané charbon responsable de 40 % des émissions de CO2 dans le secteur de l’énergie, n’a pas dit son dernier mot. On le critique, on le combat, mais il reste une énergie d’avenir parce qu’il est abondant, bon marché et offre une fourniture d’énergie « pilotable » : il suffit d’appuyer sur un bouton et la centrale à charbon, sorte de chaudière géante, se met en branle pour fournir en quelques heures de l’énergie. Dès qu’il y a besoin d’injecter rapidement de l’électricité sur le réseau, le charbon, c’est parfait. »

(publié par J-Pierre Dieterlen)

https://www.lepoint.fr/economie/pourquoi-le-charbon-a-encore-de-beaux-jours-devant-lui-08-02-2020-2361777_28.php

Jean-Marc Jancovici en entretien dans Marianne

Pour fêter 2020, Marianne a interrogé différentes personnalités sur la décennie à venir. Voici l’entretien avec Jean-Marc Jancovici sur les risques écologiques majeurs et les défis liés à notre surconsommation d’énergie dans la décennie à venir.

A quoi ressembleront la France et le monde des années 2020 ? Pour se faire une idée, Marianne a interrogé différentes personnalités reconnues pour leur expertise dans leur domaine (politique, climat, culture, égalité hommes-femmes…). Au programme, pas de boule de cristal, mais de vraies analyses sur notre futur collectif… Voici l’entretien réalisé avec Jean-Marc Jancovici, polytechnicien, associé co-fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé dans la transition vers une économie décarbonée et l’adaptation au changement climatique, fondateur et président de The Shift Project, « think tank de la décarbonation de l’économie », professeur à Mines ParisTech, membre du Haut Conseil pour le climat, et auteur de sept livres de vulgarisation sur l’énergie et le climat.

Marianne : Les années 2010 s’achèvent, viennent les années 2020. Selon-vous, quels seront les changements majeurs qui, au cours de cette période et à plus long terme, nous serons donnés à observer en ce qui concerne les questions écologiques et énergétiques ?

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« Débat » avec un climato-négationniste du Ministère des Transports

Christian Desprès

« Voici une synthèse d’un petit-déjeuner au Sénat avec Christian Desprès, Chef de la mission des Etudes et de la Recherche du Ministère de l’Equipement et des Transports, sur le thème « Collapsologie et risques d’effondrement ». J’y assistais avec enthousiasme dans l’espoir qu’un représentant de l’Etat apporte des réponses à nos inquiétudes (a minima un blabla habituel de type « ne vous inquiétez pas, nous vous comprenons et nous faisons au mieux »).

Ce qui aurait été encore plus chouette, c’est que ce Monsieur nous expose une vision inspirante d’un système de transport résilient pour l’avenir de la France. Après tout, c’est exactement ce en quoi consiste son boulot. Malheureusement il n’était nullement venu dans cette visée. »

L’article :
https://www.collaborativepeople.fr/single-post/2019/12/18/Débat-avec-un-climato-négationniste-du-Ministère-des-Transports

Transition énergétique : le mirage de la croissance verte

« Un « Green new deal » européen pour lutter contre le changement climatique et relancer l’économie est souhaité par de nombreux acteurs politiques, économiques ou défenseurs du climat. Pourtant, la théorie de la « croissance verte » et ses programmes de production d’énergie par les renouvelables sont contredits par de nombreuses recherches.

Décarboner les économies de 40% à l’horizon 2030 est l’objectif que se sont donnés les pays signataires des accords de Paris en 2015. Mais abaisser les émissions de CO2 en une décennie, dans des économies industrielles complexes est-il véritablement possible, et surtout, comment ? Quels sont les secteurs devant se transformer pour y parvenir, et sous quelles conditions ? Peut-on modifier radicalement les modes de production énergétiques sans affecter durablement l’économie ? Toutes ces questions ont trouvé pour l’heure une réponse contenue en deux mots : « croissance verte ». Cette théorie (et ses programmes mondiaux) estime que basculer les productions énergétiques fossiles (pétrole et charbon au premier chef) vers les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, hydraulique) produira de la richesse tout en décarbonant les sociétés. Ces programmes de croissance verte sont pourtant mis en échec par l’analyse scientifique. »

(publié par J-Pierre Dieterlen)

L’article : https://information.tv5monde.com/info/transition-energetique-le-mirage-de-la-croissance-verte-329871

Les jeunes pour le climat pensent que les politiciens n’en font pas assez. Mais que font-ils eux-mêmes?

« L’auteur évoque très justement l’impact climatique des habitudes de consommation, liées au numérique, et particulièrement celle des « jeunes » qui se mobilisent par ailleurs contre le changement climatique. Cet impact est bien réel, mais la responsabilité individuelle du consommateur est-elle bien LE sujet ?

C’est plutôt le contraire que conclut The Shift Project dans son rapport « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne » (2019) 👉 https://bit.ly/2XCGaBK

En effet :

– Les designs addictifs (autoplay, vidéos incrustées, etc.) sont incompatibles avec la sobriété numérique, car ils visent à maximiser la quantité de contenu consommée

– Les plateformes de diffusion (leur design, le modèle économique sous-jacent, les métriques d’adhésion, etc.) ont un rôle central dans la forme que prennent les usages, et donc leur impact environnemental

– Ainsi, les usages ne sont pas le simple résultat des comportements de consommation individuels, mais bien en grande partie le produit d’un système

– Infléchir les usages numériques nécessite donc de réglementer les mécanismes qui génèrent les usages : ni l’auto-régulation des plateformes de diffusion, ni le volontarisme des usagers ne peut suffire. » THE SHIFT PROJECT

En 2018 le visionnage de vidéos en ligne a généré plus de 300 MtCO2

« Emma Bertin met en image la surprise que suscite chez nombre d’entre nous la quantité d’énergie mobilisée pour regarder de la vidéo en HD.

10 heures de film haute définition, c’est davantage de données que l’intégralité des articles en anglais de Wikipédia en format texte ! Le rapport du Shift Project « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne » (https://bit.ly/2XCGaBK) rappelle en effet que la vidéo est un support d’informations dense, raison pour laquelle il est très énergivore. Le visionnage de vidéos en ligne a généré en 2018 plus de 300 MtCO2, soit autant de gaz à effet de serre que l’Espagne ou près de 1% des émissions mondiales. «