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Jancovici : CO2 ou PIB, il faut choisir – Sciences Po – 29/08/2019

« Qui n’a jamais entendu parlé de transition énergétique ? » => personne
« Qui est capable de définir l’énergie ? » => vraiment pas grand monde

=> transitionner sur un truc que l’on est pas capable de définir c’est un peu problématique (c’est le cas des décideurs politiques)
=> comment peut-on espérer trouver une solution à un problème qui est mal posé ?
=> le problème de la transition énergétique est beaucoup moins simple que l’on pourrait le penser (en lisant les journaux)

Pourquoi la gestion d’un réseau électrique ne peut pas dépasser un certain seuil de production d’ENR, à qualité de fourniture égale ?

Sur ces pages LinkedIn, nous avons récemment lu le post d’un conseiller en politique publique de transition énergétique faire la promotion d’un mix de production à 100% ENR pour bientôt. C’est en effet alléchant ! « C’est vrai quoi ! Exploiter des centrales nucléaires, ça sert uniquement le lobby ! » Raisonnement simple, conforme à la doxa, donc efficace pour le DOGME. (doxa : ensemble de préjugés populaires sur lesquels se fondent la communication et particulièrement la désinformation et la propagande. La doxa est l’instrument de l’idéologie.)

Cet article fait suite à l’analyse des causes du black-out du 9 Août 2019 en Grande Bretagne (sud de l’Angleterre et Pays de Galles). Sauf informations nouvelles, il montre qu’avec 44% d’ENR couplées au réseau, au moindre événement sur le réseau, la perte de seulement 1430MW, les seuls moyens conventionnels et modulables, restés en service, n’ont pu éviter le black-out. C’est à dire une coupure d’électricité, due à un défaut de qualité de service dont le maintien est la première mission du gestionnaire de réseau. Pour comprendre ce qu’il s’est passé, il faut connaître le fonctionnement et les modalités de gestion du système électrique. C’est l’objectif de cet article. Il se veut pédagogique, les experts y trouveront des manques et des approximations, c’est normal, l’article se veut accessible aux non-initiés.
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Un réseau électrique, c’est quoi ? Un réseau électrique ne fonctionne pas comme un réseau d’eau potable. Il ne suffit pas de mettre un bidon avec de l’eau dedans, des pompes et ça marche. Et puis si une pompe tombe en panne, peu importe si la pression d’eau baisse, j’ai toujours un peu d’eau pour prendre ma douche. Et bien non ! Pour une raison simple. Pour fonctionner, tout appareil ou machine électrique a besoin d’être alimenté dans le respect de 2 grandeurs fondamentales : la fréquence et la tension. La fréquence d’abord, parce depuis Nikola Tesla à la fin du XIXème siècle, c’est le courant alternatif, avec sa fréquence, qui a été choisi. La seconde grandeur est la tension, c’est l’équivalent de la pression pour un réseau d’eau. Ces 2 valeurs sont fortement perturbées par les variations de la consommation, un peu comme le réseau d’eau. Plus il y a de personnes qui se douchent en même temps plus la pression du réseau a tendance à baisser, ça se comprend.

L’article complet :

https://www.linkedin.com/pulse/pourquoi-la-gestion-dun-r%C3%A9seau-%C3%A9lectrique-ne-peut-pas-semperes/

L’OCDE organise un colloque  » Averting Systemic Collapse  » les 17 et 18 Septembre à Paris

Qui l’eût cru ? L’OCDE organise un colloque  » Averting Systemic Collapse  » – Éviter l’effondrement systémique – les 17 et 18 Septembre à Paris où l’on discutera des possibilités d’effondrement (financières, économiques, environnementales et sociétales, et des liens entre eux).
Jean-Marc Jancovici y interviendra dans 2 sessions.
Les différentes tables-rondes seront diffusées par vidéo.
Commentaire de Jean-Marc Jancovici à ce sujet :
« L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), créée en 1961, succède à l’Organisation de coopération économique européenne, créée en 1948 pour gérer le Plan Marshall en Europe. Aujourd’hui, l’OCDE se définit comme « une organisation internationale qui travaille à l’élaboration de meilleures politiques pour une vie meilleure. Notre objectif est d’élaborer des politiques qui favorisent la prospérité, l’égalité, les possibilités et le bien-être pour tous. Le mot clé dans ce lieu est historiquement « croissance » (économique, bien sûr). C’est donc une divine surprise de voir que cette institution organise les 17 et 18 septembre un colloque intitulé «éviter l’effondrement systémique» où elle discutera… les possibilités d’effondrement (financières, économiques, environnementales et sociétales, et les liens entre eux). Votre humble serviteur aura le privilège de parler non pas une fois, mais deux fois, la deuxième fois aux côtés de Steeve Keen, auteur de « Démystifier l’économie » »
(publié par Joëlle Leconte)

www.oecd.org/naec/averting-systemic-collapse

INED : population mondiale

Chaque seconde il nait 4 bébés dans le monde.
Chaque seconde il meurt 2 personnes dans le monde.
Ainsi la planète compte chaque seconde 2 humains en plus

Un équilibre de la population vers 2050 à 10 milliards ? Possible mais pas avec un mode de vie comme un français, encore moins comme celui d’un étasuniens… Le mode de vie devrait plutôt ressembler à celui de l’époque du moyen âge…

Une animation claire et intéressante : https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/jeux/la-population-mondiale/

L’humanité rongée par la fin

« C’est le pape François qui exhorte les Etats à agir pour lutter contre le changement climatique «parce que notre survie et notre bien-être dépendent de cela». Ou bien le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, qui pose en costard, de l’eau jusqu’aux cuisses, en une du magazine Time fin juin, appelant à sauver le monde «face à une menace existentielle directe». Et en France, c’est Edouard Philippe qui cite comme l’un de ses livres de chevet Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie (1) de l’Américain Jared Diamond, l’un des principaux penseurs actuels de l’effondrement écologique. Depuis quelques mois, les théories de l’effondrement enflamment le débat public (lire Libé du 8 novembre ), ravivées aujourd’hui par les deux épisodes caniculaires que nous venons de vivre et l’accélération de l’épuisement des ressources de la planète. »

L’article du 29 juillet 2019 :
https://www.liberation.fr/planete/2019/07/29/effondrement-l-humanite-rongee-par-la-fin_1742749

Général Lecointre : « Il faut être prêt à s’engager pour un conflit de survie »

« Dans un monde en état de crise permanent lié aux enjeux énergétiques et environnementaux, d’une part, et à l’explosion démographique, d’autre part » et soumis à « une hausse de la conflictualité », il est nécessaire de procéder selon les « grands principes de la guerre que vous connaissez pour avoir lu les écrits du maréchal Foch »

Le Général Lecointre
Général d’armée, chef d’État-Major (CEMA) des armées depuis le 20 juillet 2017

Déclaration lors d’une audition devant la même Commission consacrée aux opérations extérieures (17 juillet 2018)
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Lecointre_(militaire)