Arrogance & Inconscience auront pour conséquence Mad Max pour bientôt ? Pour le moment en 2020 (même avec un ptit virus) c’est la fête du slip. Nous les 2 milliards les plus riches nous sommes tous des Rois qui chouinent !
C’est la première fois depuis dix ans : par mesure de précaution vis-à-vis des besoins alimentaires intérieurs, le gouvernement a décidé de suspendre les exportations céréalières russes jusqu’au 1er juillet 2020.
À dater du 27 avril, la Russie, premier exportateur mondial de blé, suspend ses exportations de céréales jusqu’au 1er juillet, rapporte le magazine Expert. Cette disposition du gouvernement concerne le blé, le seigle, le méteil (mélange de céréales), l’orge et le maïs, et ne s’applique pas à l’exportation vers les pays de l’Union économique eurasiatique (qui compte, autour de la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan).
Comme l’explique le titre, le quota de 7 millions de tonnes d’exportation concernant la période du 1er avril au 30 juin a été réalisé avant terme. L’embargo n’aura donc pas de conséquences budgétaires. En revanche, celui-ci permettra de stabiliser les prix (en forte hausse) sur le marché intérieur. Les prix sur les marchés extérieurs sont actuellement en effet beaucoup plus attractifs pour les producteurs russes.
Le blé plus cher que le pétrole
La stabilisation des prix des céréales sur le marché intérieur est “fondamentale”, estime le ministère de l’Agriculture. En effet, ils sont en hausse constante depuis la fin mars, au point, comme le remarque l’agence de presse Ria Novosti, que “le blé est actuellement plus cher que le pétrole”.
« Une étude du ministère des affaires économiques finlandais, à l’origine destinée au gouvernement finlandais, explique qu’une crise sur le pétrole est à venir, avec une industrie du brut qui se pose la question de la rentabilité des réserves. […] Aujourd’hui, approximativement 90 % de la chaîne d’approvisionnement de la totalité de l’industrie manufacturière (tous secteurs confondus) mondiale dépend de la disponibilité de dérivés du pétrole, ou de services dérivés du pétrole. Environ 70 % de nos besoins journaliers en pétrole viennent de champs découverts avant 1970. La grosse partie de la production provient de 10 à 20 champs immenses de pétrole. »
Pour fêter 2020, Marianne a interrogé différentes personnalités sur la décennie à venir. Voici l’entretien avec Jean-Marc Jancovici sur les risques écologiques majeurs et les défis liés à notre surconsommation d’énergie dans la décennie à venir.
A quoi ressembleront la France et le monde des années 2020 ? Pour se faire une idée, Marianne a interrogé différentes personnalités reconnues pour leur expertise dans leur domaine (politique, climat, culture, égalité hommes-femmes…). Au programme, pas de boule de cristal, mais de vraies analyses sur notre futur collectif… Voici l’entretien réalisé avec Jean-Marc Jancovici, polytechnicien, associé co-fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé dans la transition vers une économie décarbonée et l’adaptation au changement climatique, fondateur et président de The Shift Project, « think tank de la décarbonation de l’économie », professeur à Mines ParisTech, membre du Haut Conseil pour le climat, et auteur de sept livres de vulgarisation sur l’énergie et le climat.
Marianne : Les années 2010 s’achèvent, viennent les années 2020. Selon-vous, quels seront les changements majeurs qui, au cours de cette période et à plus long terme, nous serons donnés à observer en ce qui concerne les questions écologiques et énergétiques ?
Le Club de Rome est un groupe de réflexion réunissant des scientifiques, des économistes, des fonctionnaires nationaux et internationaux, ainsi que des industriels de 52 pays, préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement.
Pour l’agronome et théoricien de la collapsologie, tout l’enjeu est de limiter l’impact sur les populations de ce bouleversement provoqué par le réchauffement climatique.
Interview de Pablo Servigne
« Amazonie en feu, Bahamas ravagées par le cyclone Dorian, terres épuisées, records de température au mois de juillet. Partout, les témoignages de la catastrophe climatique en cours s’accumulent, s’ajoutant aux conflits géopolitiques et à la fébrilité des marchés financiers. Les collapsologues y voient autant de signes avant-coureurs de l’effondrement à venir de notre civilisation. Une ou des catastrophes auxquelles il faut se préparer, estime l’agronome Pablo Servigne, coauteur de plusieurs livres, dont le best-seller Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015). Entretien.
Le Monde : Dans les années 1980, on a annoncé l’hiver nucléaire, dans les années 2000, la fin du pétrole, et maintenant, l’apocalypse écologique et climatique. Pourquoi devrait-on vous croire lorsque vous annoncez un effondrement imminent ?