(function(i,s,o,g,r,a,m){i['GoogleAnalyticsObject']=r;i[r]=i[r]||function(){ (i[r].q=i[r].q||[]).push(arguments)},i[r].l=1*new Date();a=s.createElement(o), m=s.getElementsByTagName(o)[0];a.async=1;a.src=g;m.parentNode.insertBefore(a,m) })(window,document,'script','https://www.google-analytics.com/analytics.js','ga'); ga('create', 'UA-100122661-1', 'auto'); ga('send', 'pageview');

Jean-Marc Jancovici en entretien dans Marianne

Pour fêter 2020, Marianne a interrogé différentes personnalités sur la décennie à venir. Voici l’entretien avec Jean-Marc Jancovici sur les risques écologiques majeurs et les défis liés à notre surconsommation d’énergie dans la décennie à venir.

A quoi ressembleront la France et le monde des années 2020 ? Pour se faire une idée, Marianne a interrogé différentes personnalités reconnues pour leur expertise dans leur domaine (politique, climat, culture, égalité hommes-femmes…). Au programme, pas de boule de cristal, mais de vraies analyses sur notre futur collectif… Voici l’entretien réalisé avec Jean-Marc Jancovici, polytechnicien, associé co-fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé dans la transition vers une économie décarbonée et l’adaptation au changement climatique, fondateur et président de The Shift Project, « think tank de la décarbonation de l’économie », professeur à Mines ParisTech, membre du Haut Conseil pour le climat, et auteur de sept livres de vulgarisation sur l’énergie et le climat.

Marianne : Les années 2010 s’achèvent, viennent les années 2020. Selon-vous, quels seront les changements majeurs qui, au cours de cette période et à plus long terme, nous serons donnés à observer en ce qui concerne les questions écologiques et énergétiques ?

Lire la suite

« Débat » avec un climato-négationniste du Ministère des Transports

Christian Desprès

« Voici une synthèse d’un petit-déjeuner au Sénat avec Christian Desprès, Chef de la mission des Etudes et de la Recherche du Ministère de l’Equipement et des Transports, sur le thème « Collapsologie et risques d’effondrement ». J’y assistais avec enthousiasme dans l’espoir qu’un représentant de l’Etat apporte des réponses à nos inquiétudes (a minima un blabla habituel de type « ne vous inquiétez pas, nous vous comprenons et nous faisons au mieux »).

Ce qui aurait été encore plus chouette, c’est que ce Monsieur nous expose une vision inspirante d’un système de transport résilient pour l’avenir de la France. Après tout, c’est exactement ce en quoi consiste son boulot. Malheureusement il n’était nullement venu dans cette visée. »

L’article :
https://www.collaborativepeople.fr/single-post/2019/12/18/Débat-avec-un-climato-négationniste-du-Ministère-des-Transports

Jean-Marc Jancovici: «L’Allemagne est le contre-exemple absolu en matière de transition énergétique»

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Alors que la COP25 s’achève à Madrid, le spécialiste reconnu des enjeux écologiques Jean-Marc Jancovici a accordé au FigaroVox un grand entretien. Sceptique quant à l’issue de la COP, il plaide pour des économies d’énergie et la poursuite du nucléaire comme «canot de sauvetage».

Par Eugénie Bastié
Publié le 13 décembre 2019 à 18:02, mis à jour le 14 décembre 2019 à 15:11

Jean-Marc Jancovici est polytechnicien, ingénieur et enseignant. Il intervient régulièrement sur des sujets relatifs à l’énergie et à l’écologie. Il a été membre du comité stratégique de la fondation Hulot. Il a été coauteur du Pacte écologique signé par les différents candidats à la présidentielle de 2007. Il a également participé à l’ouvrage collectif, Décarbonons (Odile Jacob, 2017).

« LE FIGARO.- Vous évoquez souvent l’immense décalage entre le coût de l’énergie et son utilité sociale. Nous ne nous rendons pas compte de la valeur de l’énergie? Est-ce l’impensé de l’écologie?

Jean-Marc JANCOVICI.- La quantification économique a pris le pas sur d’autres métriques pour juger l’utilité de quelque chose. On pense spontanément que ce qui est utile vaut cher, que tout ce qui fait notre vie s’achète, or comme l’énergie ne coûte pas très cher dans notre poste de dépense (environ 10% pour un ménage pour logement et transports), le lien de dépendance n’est pas ressenti. Or ce qui fait notre mode de vie: les villes, le pouvoir d’achat, les études longues, le basculement dans le tertiaire, les week-ends, les 35h, les retraites, les six semaines de congés payés, la viande à tous les repas, c’est l’énergie, et très majoritairement les combustibles fossiles.

La gratuité de ces sources énergétiques fait qu’elles ne sont pas dans notre radar. Nous sommes des urbains déconnectés des flux physiques qui nous permettent de vivre.
Les machines sont invisibles dans la convention économique: on continue à dire que les gens travaillent mais en réalité ce sont surtout les machines qui produisent. La puissance des machines dans le monde occidental, c’est 500 fois la puissance des muscles des Occidentaux. Pour que la France produise ce qu’elle produit aujourd’hui, sans machines, il faudrait multiplier sa population par 500 à 1000. Les machines sont totalement dépendantes de l’énergie, qui est un facteur beaucoup plus limitant que la force de travail pour l’économie. On ne se rend pas compte car on juge les choses à travers leur prix, convention humaine qui ne tient pas compte des réalités physiques. Dans le système économique moderne, on a considéré que tout ce qui venait de la nature était gratuit, n’avait pas de prix. En ce sens le pétrole est aussi gratuit que le vent car personne n’a rien payé pour qu’il se forme. La gratuité de ces sources énergétiques fait qu’elles ne sont pas dans notre radar. Nous sommes des urbains déconnectés des flux physiques qui nous permettent de vivre. Le thé que nous sommes en train de boire en ce moment a poussé à des milliers de kilomètres d’ici!

Lire la suite

5G : l’Arcep donne le coup d’envoi aux expérimentations par les industriels

Non à la 5G !!!

Commentaire de Jean-Marc Jancovici : « La planète brûle (au sens premier du terme), l’insécurité alimentaire menace, les espèces s’éteignent… et que fait notre gouvernement ? Il va s’assurer que l’on puisse « faire du « sport augmenté » au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines » et « permettre aux voyageurs de télécharger leurs films en une fraction de seconde avant même de monter dans le train ». Heureusement que nous aurons bientôt cela, on se demande comment on a pu survivre sans.
Ce « programme » nous occuperait une minute et couterait 45 centimes, il ne mériterait évidemment pas le quart d’un post ici. Mais cette « envie » va couter des (dizaines de ?) milliards, mobiliser des tas de brillantes cervelles qui ne feront pas autre chose, et contribuer à la hausse de l’empreinte carbone du numérique (
https://theshiftproject.org/lean-ict/ )
Make the planet great again ? Ou make the useless gadget great again ? « 

(publié par Joëlle Leconte)

https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/5g-larcep-donne-le-coup-denvoi-aux-experimentations-par-les-industriels-1138023

1970 : ces archives de l’INA révèlent les débuts de la collapsologie

Le Rapport MEADOWS intitulé « Les Limites à la croissance » publié en 1972 avait été demandé à des chercheurs Massachusetts Institute of Technology (MIT) par le Club de Rome en 1970.

Le Club de Rome est un groupe de réflexion réunissant des scientifiques, des économistes, des fonctionnaires nationaux et internationaux, ainsi que des industriels de 52 pays, préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement.

Transition énergétique : le mirage de la croissance verte

« Un « Green new deal » européen pour lutter contre le changement climatique et relancer l’économie est souhaité par de nombreux acteurs politiques, économiques ou défenseurs du climat. Pourtant, la théorie de la « croissance verte » et ses programmes de production d’énergie par les renouvelables sont contredits par de nombreuses recherches.

Décarboner les économies de 40% à l’horizon 2030 est l’objectif que se sont donnés les pays signataires des accords de Paris en 2015. Mais abaisser les émissions de CO2 en une décennie, dans des économies industrielles complexes est-il véritablement possible, et surtout, comment ? Quels sont les secteurs devant se transformer pour y parvenir, et sous quelles conditions ? Peut-on modifier radicalement les modes de production énergétiques sans affecter durablement l’économie ? Toutes ces questions ont trouvé pour l’heure une réponse contenue en deux mots : « croissance verte ». Cette théorie (et ses programmes mondiaux) estime que basculer les productions énergétiques fossiles (pétrole et charbon au premier chef) vers les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, hydraulique) produira de la richesse tout en décarbonant les sociétés. Ces programmes de croissance verte sont pourtant mis en échec par l’analyse scientifique. »

(publié par J-Pierre Dieterlen)

L’article : https://information.tv5monde.com/info/transition-energetique-le-mirage-de-la-croissance-verte-329871

Les jeunes pour le climat pensent que les politiciens n’en font pas assez. Mais que font-ils eux-mêmes?

« L’auteur évoque très justement l’impact climatique des habitudes de consommation, liées au numérique, et particulièrement celle des « jeunes » qui se mobilisent par ailleurs contre le changement climatique. Cet impact est bien réel, mais la responsabilité individuelle du consommateur est-elle bien LE sujet ?

C’est plutôt le contraire que conclut The Shift Project dans son rapport « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne » (2019) 👉 https://bit.ly/2XCGaBK

En effet :

– Les designs addictifs (autoplay, vidéos incrustées, etc.) sont incompatibles avec la sobriété numérique, car ils visent à maximiser la quantité de contenu consommée

– Les plateformes de diffusion (leur design, le modèle économique sous-jacent, les métriques d’adhésion, etc.) ont un rôle central dans la forme que prennent les usages, et donc leur impact environnemental

– Ainsi, les usages ne sont pas le simple résultat des comportements de consommation individuels, mais bien en grande partie le produit d’un système

– Infléchir les usages numériques nécessite donc de réglementer les mécanismes qui génèrent les usages : ni l’auto-régulation des plateformes de diffusion, ni le volontarisme des usagers ne peut suffire. » THE SHIFT PROJECT