Réalisé par l’IFOP échantillons de population : France : 1 003 personnes Royaume-Uni : 1 004 personnes Allemagne : 1 004 personnes Italie : 1 001 personnes États-Unis : 1 019 personnes
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 15 octobre 2019.
« Les théories économiques, et en particulier celle du marché, ne rendent pas (plus ?) compte du réel, et pourtant ceux qui sont à l’origine de ces théories ne se remettent pas en cause.
Telle est en substance la critique formulée par un commentateur de l’économie (doit-on l’appeler économiste, ou justement pas ?) sur une chaine internet… qui s’occupe d’économie.
Quand les environnementalistes critiquent les modèles économiques, et les théories qui les sous-tendent, c’est souvent la non prise en compte des ressources naturelles dans le raisonnement qui est invoquée.
Mais dans le cas présent, l’angle est différent, et s’attaque à un des fondements des raisonnements modernes : il concerne l’absence de réalisme de la « théorie des marchés », qui a pourtant conduit l’état (ou l’Europe) à se défausser sur la « main invisible » qui guiderait plus sûrement les peuples vers un optimum collectif que la planification publique.
La théorie ne se vérifie pas, est-il dit en substance. L’auteur conclut son intervention par cette phrase : « face à des logiciels explicatifs de plus en plus inopérants, répond toujours le grand silence d’une science économique imperturbable ». Et pourtant, cette « science économique » reste la première à avoir l’oreille des gouvernants. Pour combien de temps encore ? » JMJ