« Un « Green new deal » européen pour lutter contre le changement climatique et relancer l’économie est souhaité par de nombreux acteurs politiques, économiques ou défenseurs du climat. Pourtant, la théorie de la « croissance verte » et ses programmes de production d’énergie par les renouvelables sont contredits par de nombreuses recherches.
Décarboner les économies de 40% à l’horizon 2030 est l’objectif que se sont donnés les pays signataires des accords de Paris en 2015. Mais abaisser les émissions de CO2 en une décennie, dans des économies industrielles complexes est-il véritablement possible, et surtout, comment ? Quels sont les secteurs devant se transformer pour y parvenir, et sous quelles conditions ? Peut-on modifier radicalement les modes de production énergétiques sans affecter durablement l’économie ? Toutes ces questions ont trouvé pour l’heure une réponse contenue en deux mots : « croissance verte ». Cette théorie (et ses programmes mondiaux) estime que basculer les productions énergétiques fossiles (pétrole et charbon au premier chef) vers les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, hydraulique) produira de la richesse tout en décarbonant les sociétés. Ces programmes de croissance verte sont pourtant mis en échec par l’analyse scientifique. »
(publié par J-Pierre Dieterlen)
L’article : https://information.tv5monde.com/info/transition-energetique-le-mirage-de-la-croissance-verte-329871