Quelques milliers d’années auront suffi à l’infecter
Pauvre petite planète souillée de notre humanité
Explosez la charge virale
Et voici que notre hôte est en phase terminale
A qui la faute ? Où est le mal ?
Après tout c’est la nature qui régale
Qu’il est bien loin le temps où nous n’étions que des primates
Avant que tout n’ dégénère du Rift au Tigre, à l’Euphrate
Si loin déjà l’insouciante incubation initiale
Quelques complications depuis l’homme de Neandertal
A qui la faute ? Où est le mal ?
Après tout c’est la culture qui s’étale
S’il ne reste qu’un tour avant la fin de la mission
Abreuvons d’amour les champs de ruines que nous laisserons
Dansons, dansons en cette fin de civilisation, dansons
Ca y est nous y sommes, dansons, dansons
En cette fin de civilisation, dansons, dansons
Et les peuples trinquent à la nouvelle mutation
Creusons plus larges ces fossés qui nous protègent des indigents
La tectonique des classes, dynamique du clash imminent
Sauvons ce qui nous reste, laissons-les à leurs vies frugales
Qu’ils ne s’avisent pas d’ voler notre pierre philosophale
A qui la faute ? Où est le mal ?
Quand nous aveugle l’éclat du métal
Et l’on y met un point d’honneur, un point de non retour
Les colonies exponentielles, le fruit de nos amours
Infligeront encore une fois à nos terres natales
Un nouveau contingent d’humanité, la dose létale
A qui la faute ? Où est le mal ?
Après tout c’est la nature qui s’emballe
S’il ne reste qu’un tour avant la fin de l’extinction
Abreuvons d’amour les champs de ruines que nous laisserons
On sauve son prochain mais rien à branler du suivant
Souhaitons bonne chance à notre Terre, à nos enfants
Lorsqu’ils auront fini de la sucer jusqu’à la moelle
Encore combien d’ générations avant l’ grand nettoyage global ?
A qui la faute ? Où est le mal ?
Restons jusqu’à la fin du carnaval
S’il ne reste qu’un jour avant la fin de l’oraison
Abreuvons d’amour les champs de ruines que nous laisserons