« L’effort à fournir est monstrueux. Si l’on veut espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C – ce qui semble largement compromis mais reste préconisé par les scientifiques pour éviter un emballement incontrôlable du climat – il faudrait avoir diminué de 45 % nos émissions de CO2 d’ici 2030. »
Un virage aussi massif et rapide ne pourrait être pris qu’en mobilisant l’ensemble de la société et en mobilisant toutes les énergies de la société. Le genre d’exploits qui n’a été accompli que peu de fois par le passé : pendant les deux guerres mondiales. »
De l’article très intéressant : https://usbeketrica.com/article/carburants-faut-il-consentir-a-un-effort-de-guerre-climatique
Oui nous devons mettre en place l’équivalent d’un effort de guerre, un plan Marshall pour sauver l’humanité (d’elle même) ou bien « la création d’un nouveau Conseil national de la Résistance (CNR) rebaptisé Conseil naturel de la Résilience » comme le préconise Pablo Servigne.
Je pense qu’il est important de voir la réalité en face : le danger que fait courir le réchauffement climatique plus la destruction du vivant. C’est une vraie menace pour nous et il faut agir dès maintenant. Ainsi il est important d’en parler. Il est urgent d’agir. Personnellement je ne peux plus ne rien faire et j’ai décidé de parler le plus calmement possible de ce défit énorme auquel nous devons collectivement faire face. Je fais mon « colibri » : entre autres j’ai lancé ce blog afin de rassembler des connaissances et d’étudier l’ampleur du problème. Le constat est relativement simple : depuis la révolution industrielle de 1850 nos sociétés n’existent (le pire comme le meilleur) que grâce à l’énergie fossile (gaz, pétrole, charbon). Mais la combustion des ces matières premières nous mettent en danger et en même temps elles se raréfient ce qui va nous laisser progressivement sans possibilité de résoudre les problèmes auxquels nous devons faire face. (terrible effet ciseau : avec moins d’énergie nous ne pourrons plus agir)
Faire l’autruche ou faire le colibri ? A vous de choisir
Une légende amérindienne :
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! «
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Il y a bien plus de personne que l’on pense qui autour de nous sont conscientes du danger et agissent par petits gestes. Peut-être vous ?! Surement vous !!!
Je sais, lorsque l’on prend réellement conscience de l’énormité du problème on devient « schizophrène », exemple l’utilisation de la voiture devient de plus en plus absurde… mais nous n’avons « pas le choix » de l’utiliser. (pas le choix ?! Qu’avons nous besoin pour (sur-)vivre ? Boire, manger, se loger et la fraternité… Et il y a des solutions pour assurer ce minimum vital). Chaque geste de notre vie au quotidien nous le faisons grâce à 400 machines (esclaves énergétiques) qui travaillent pour nous. Cette vraie prise de conscience est assez difficile à vivre surtout lorsque l’on a le sentiment d’être seul à réaliser l’ampleur du danger.
Nous sommes déjà des millions à travers le monde à avoir réaliser que c’est pour nous le plus grand défit de l’humanité et il appartient à chacun et à son rythme d’en prendre progressivement conscience. Et je sais aussi que toutes les réactions sont possibles… (ex « après moi le déluge »)
Nous avons les solutions d’opérer un changement rapide mais il faut que nous nous connections pour que cela change : les petits colibris ne doivent plus être seuls.
« Quand le dernier arbre aura été abattu – Quand la dernière rivière aura été empoisonnée – Quand le dernier poisson aura été péché – Alors on saura que l’argent ne se mange pas » Proverbe amérindien